Elisha B. Stanford
MA DATE D'INSCRIPTION : 15/03/2014 MON NOMBRE DE SMS ENVOYÉS : 110
| Sujet: (M) HARRY STYLES Dim 23 Mar - 9:54 | |
| ALLAN P² MCDONALD
caractère ⊹ protecteur, drôle, chieur, doux, attentionné, sociable. à savoir ⊹ l'histoire est au choix -après tout c'est quand même un peu votre personnage aussi alors je fais confiance à votre petite tête- si ce n'est qu'il y a quelques points à respecter. il a toujours vécu ici - il a monté un groupe de musique avec sa bande de potes - sa mère est morte lorsqu'il avait six ans. avatar ⊹ harry styles. | elisha ⊹ Les parents d'Elisha connaissent le père d'Allan et Eileen depuis que ces derniers sont petits mais ils n'ont connus Elisha que lorsqu'ils avaient respectivement huit et six ans. Elisha a commencé à avoir des sentiments plus qu'amicaux envers Allan à l'époque du lycée. Elle en a parlé à Eileen qui n'arrive pas à imaginer que sa meilleure amie soit amoureuse de son frère. Allan a également des sentiments pour Elisha mais n'en a encore parlé à personne pour le moment. Les deux tourtereaux se voient régulièrement mais discrètement toutefois. Officiellement, ils ne se fréquentent qu'en tant qu'amis mais ils savent tout d'eux qu'au fond, c'est bien plus. - extrait de la fiche d'Elisha:
I WANNA BE LAST, BABY LET ME BE YOUR LAST FIRST KISS ► Allan avait mon numéro de portable depuis le jour où j'avais été en âge d'en avoir un. Vu que j'étais la meilleure amie de sa sœur, il pouvait ainsi la joindre à tout moment, via mon téléphone, si elle ne répondait pas sur le sien. C'était bien pratique dans le fond. Sauf que depuis quelques temps, on s'en servait aussi pour communiquer sans se faire remarquer par Eileen. La demoiselle ayant même pour habitude de s'amuser avec mon portable, c'était parfois délicat. Toujours est-il que Allan avait obtenu deux tickets de cinéma, et qu'il me proposait de venir avec lui. Il me le proposait à moi, alors qu'il aurait pu y aller avec n'importe qui d'autre, genre ses potes ou même sa sœur tiens. Autant vous dire que j'étais presque devenu hystérique -chose qui est d'habitude réservée à mon coloc' Rafaël (a)-. Je lui avais aussitôt répondu, histoire d'être bien sûre de ce qui était en train de se passer : 'Tu veux aller au ciné avec moi ?' Ce à quoi, j'avais reçu comme message : 'Ouais, pourquoi pas'. C'est vrai, pourquoi pas, mais c'est juste que je ne m'y attendais pas. Puis, il était passé me chercher à l'appart', et avait croisé son pote Rafaël. « T'aurais pu y aller avec Raph' non ? » Je ne lâchais pas l'affaire autant le dire, mais ça me perturbait, je voulais comprendre. « Oui j'aurais pu, mais j'avais envie d'y aller avec toi » m'avait-il répondu, dans un sourire. Oh non pas ça, ce sourire qui me faisait fondre sur place. Il fallait que je reste calme à tout prix, ou j'allais encore passer pour une grosse hystérique. « Qu'est-ce que je suis censée dire à ta sœur quand elle me demandera où j'ai passé la soirée ? Parce qu'elle m'appelle tous les soirs, et je risque de ne pas pouvoir répondre » lui avouais-je. « Rien. Ou tu lui dis que t'étais déjà couché, que t'avais paumé ton portable ou même que tu n'avais plus de batterie » proposait-il. « Hum... Ça sent le vécu tout ça » répondis-je, dans un éclat de rire. Ce fut d'ailleurs à ce moment-là que nous arrivions à proximité de l'entrée du cinéma. Allan me prit par la taille de façon à me faire passer devant lui dans la file, et c'est aussi à ce moment-là que je me sentis mourir. WE'RE DEFYING GRAVITY SOMEWHERE IN THE GALAXY, THERE'S A PARTY ON THE MOON ► Je terminais tout juste mes cours de l'après-midi, et comme souvent, je rejoignais les mecs au garage, là où il répétait. Enfin, j'en profitais surtout pour aller voir Allan, sans que sa sœur ne soit au courant. Parce que si elle venait à l'être, il y a avait de fortes chances pour qu'elle nous arrache les yeux. Or, ce n'était pas mon but premier dans cette histoire. J'arrivais donc à destination et passais la porte. « ELIIIIIIIIIII LA P'TITE SOURIS » s'exclamait Rafaël, dès qu'il me vit entrer. Je lui lançais un regard interrogateur : « C'est nouveau ça ». Je commençais à tous leur dire bonjour, quand Jalen m'arrêta. « T'as fini plus tôt aujourd'hui ? T'es en avance » me disait-il. « Et bah t'es bien le seul à remarquer ce genre de détails » dis-je, en riant. « Ne sois pas si sûre de ce que tu dis souricette » m'affirmait mon coloc', en regardant Allan, ce qui m'arracha un sourire. J'allais vraiment finir par me prendre pour une souris, si il continuait comme ça. Je passais par Damian que je saluais à son tour. Puis quand j'arrivais à proximité de Micah, ce dernier me stoppa. « Attends, attends Eli' ! J'ai une blague pour toi » commençait-il, tout impatient de me balancer sa trouvaille. Je m'arrêtais alors face à lui, de façon à l'écouter. « C'est un gars qui rentre dans un bar et qui crie : 'c'est moiiiiiiiiiiiiiiiiiii !', mais en fait c'était pas lui ! » lançait-il. « D'accord... Bah tu vois, là c'est moi qui rentre, mais c'est vraiment moi pour le coup. Mais t'inquiète pas, ça va bien se passer » le rassurais-je ironiquement, tout en lui tapotant sur la tête en signe de réconfort. Je me foutais un peu de sa gueule ouais, mais il m'avait tendu la perche. Je rejoignais ensuite Allan, et passait une main dans ses cheveux pour le décoiffer. Ça c'était mon truc, j'adorais faire ça, bien que ça avait tendance à l'énerver un peu. Juste après, je le serrais dans mes bras et lui déposais un bisou sur la joue qui se présentait à moi. « Ma sœur finit à quelle heure ce soir ? » me questionnait-il. « Je sais pas. 17h je crois, mais t'inquiète, elle va pas venir ici t'façon » lui assurais-je. Au pire, je pouvais me planquer derrière le fauteuil, ou prétexter attendre mon cher Rafaël. « Bon Eli', c'est pas que tu nous déranges, mais si tu pouvais éviter de perturber Allan qu'on puisse reprendre, ce serait cool » me fit remarquer Damian. Je le regardais en lui tirant la langue, avant de poursuivre : « Mais si tu me laissais ton fauteuil là, je pourrais peut-être m'installer et ne plus perturber personne monsieur le chieur ». Effectivement, il monopolisait le fauteuil depuis que j'étais arrivée, donc il était difficile pour moi de m'éloigner et de les laisser bosser. Il m'écouta et se leva. Pour ma part, je lâchais le bouclé pour aller m'installer dans le siège que Damian venait de libérer.
- extrait de la fiche d'Eileen:
∞ WORK AND PLAY THEY’LL NEVER BE OK TO MIX THE WAY WE DO. Après le lycée, Elisha et moi avions pris l’habitude de passer le reste de l’après-midi ensemble. Nous étions inséparables et chaque minute était bonne à prendre, même après une journée entière de cours. Du moins, c’était mon point de vue personnel car il n’en était pas forcément de même pour la jolie blonde lorsque je passais mon temps à l’embêter – chacun ses passe-temps. Mais tu peux pas être amoureuse d’Allan, tu comprends ? Il rote, il pète, il ronfle la nuit, il fait jamais le ménage, il est de mauvaise humeur tous les matins, et puis… et puis il me martyrise ! Evidemment, ce n’était pas des choses bien graves, c’était un mec quoi. Mais l’idée même d’imaginer ma meilleure amie aimer mon frère était… bizarre. Trop bizarre. C’est mon frère ! m’exclamai-je alors pour toute conclusion, comme si ça justifiait le fait qu’elle ne puisse pas être amoureuse de lui. Assise sur le banc à mes côtés, Elisha ne disait rien, se contentant de me regarder, les sourcils arqués. Mais parle, dis quelque chose ! la suppliai-je presque. Elle savait que je détestais ça, et je crois qu’elle en profitait bien d’ailleurs. Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? finit-elle par me demander avec un léger sourire en coin. Et bah je sais pas moi… dis-moi que tu l’aimes pas, tentai-je innocemment. Désolée mais je peux pas te dire ça, tu le sais très bien… Et puis arrête de me prendre en photo comme ça ! Appareil photo en main, je ne cessai de prendre des clichés de la jolie blonde amoureuse. Après tout, l’amour est un thème universel qui marche toujours. Va falloir t’y habituer si tu veux devenir mannequin ma cocotte, lâchai-je en riant. Et puis comme ça, moi aussi je m’entraîne, terminai-je sans la quitter des yeux à travers mon objectif. Autres lienseileen ⊹ Allan est très proche de sa petite soeur même s'ils passent leur temps à se chamailler ⊹ Il est très protecteur envers elle, peut-être même trop ⊹ Il n'aime pas voir Rafaël tourner autour de sa soeur, bien qu'il soit son meilleur ami et que ce dernier affirme qu'il ne se passe rien. - extraits de la fiche d'Eileen:
∞ WE WERE YOUNG, WE WERE WRONG, WE WERE FINE ALL ALONG AND IF THERE’S SOMEBODY CALLING ME ON, HE’S THE ONE. Cela faisait bien une demie-heure que tout le monde était parti. Depuis, je n’avais plus décroché un mot, ce qui n’échappa à mon frère qui avait l’habitude de m’entendre pipeletter toute la sainte journée. Assise dans l’herbe, près de la cabane en bois où papa rangeait ses outils de jardinage et de bricolage, j’arrachai bêtement l’herbe, n’ayant rien trouvé de mieux à faire depuis le départ d’Elisha. Pourquoi tu boudes ? Je ne pris même pas la peine de relever le visage. Je savais que c’était mon frère qui se tenait désormais debout devant moi. C’est mon anniversaire, lâchai-je simplement, sans vraiment répondre à la question qu’Allan venait de me poser. C’est parce que c’est ton anniversaire que tu fais la tête ? Pff, tu comprends rien, me plaignis-je en levant les yeux au ciel. Je savais qu’il détestait quand je lui disais ça, et pour cause, c’était bien la seule personne qui me connaissait à la perfection et qui me comprenait mieux que quiconque, déjà à notre âge. Il ne répondit rien toutefois, et se contenta de s’assoir dans l’herbe en face de moi. Le silence qui s’était dès lors installé me pesait beaucoup, ce pourquoi je finis par prendre de nouveau la parole. C’est mon anniversaire et t’as même pas été avec moi de toute la journée. Ce n’était pas grand-chose, c’est vrai, mais dans mon cœur de petite fille, c’était déjà beaucoup. Allan et moi étions tout bonnement inséparables, et il ne se passait pas une minute sans que nous ne soyons fourrés ensemble à faire les quatre-cent coups. Allan soupira. Je crois qu’il cherchait les mors pour m’expliquer les raisons de son éloignement d’aujourd’hui. C’est parce que tu étais avec cette fille. Moi je suis un garçon, je joue pas avec les filles. Du haut de son mètre trente-cinq, le bouclé semblait déjà savoir ce qu’il voulait, et se comportait déjà comme un vrai mec. Cette simple pensée me fit esquisser un sourire. Il était incroyable. T’es trop nul, déclarai-je pour toute réponse avant de lâcher un petit rire qui rassura probablement le jeune garçon. Non je suis pas nul. Regarde, même que je t’offre un coquelicot rien que pour ton anniversaire. D’un air curieux, je le regardai cueillir une fleur et me la tendre. Il savait que j’adorais les fleurs et que ce que j’aimais par-dessus tout, c’était en arracher les pétales au gré de mes « je t’aime, un peu, beaucoup… ». Quoi qu’il en soit, je crois que mon frère était bel et bien un garçon, parce qu’il n’y connaissait définitivement rien aux fleurs. T’es bête, c’est une marguerite. Alors qu’Allan haussai négligemment les épaules, je pris la marguerite en question du bout des doigts et commençait à lui ôter ses pétales afin de savoir à quel point m’aimait mon frère. Tu m’aimes, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Tu m’aimes, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… Je grimaçai alors qu’il ne restait qu’un seul pétale accroché au petit cœur jaune de la fleur. Pas du t… Avant même que je n’aie le temps de terminer ma phrase, Allan m’agrippa doucement la main tandis qu’il m’adressai un petit sourire sincère. Pour la vie, me rectifia-t-il alors. Je t’aime pour la vie. ∞ I'VE TRIED PLAYING IT COOL BUT WHEN I'M LOOKING AT HER I CAN'T EVER BE BRAVE 'CAUSE SHE MAKES MY HEART RACE.. ALLAN ET RAFAËL - Tu faisais quoi avec ma sœur tout à l’heure ? Bah on regardait la télé en t’attendant, répondis Rafaël naturellement. Le bouclé l’avait bien vu lorsqu’il était arrivé, alors pourquoi posait-il cette question. Enfin elle était quand même bien affalée sur toi, rétorqua Allan, un air de reproche dans la voix. Rafaël réprima un rire avant de prendre la parole à son tour. Ouais enfin ça, c’est Lili. Tu connais ta sœur, elle est tout le temps affalée comme ça. Les propos du jeune homme n’étaient pas foncièrement faux, et Allan en était conscient. Seulement, il n’appréciait pas que son meilleur ami ne touche à sa sœur de trop près, en tout bien tout honneur ou pas, c’était pareil. Ouais, mais quand elle est affalée, c’est généralement sur des cousins, pas sur mon meilleur pote, tu saisis la nuance ? le questionna-t-il rhétoriquement. Eh, ça va, j’y touche pas à ta soeur, se défendit Rafaël, un brin amusé. Ta sœur, c’est un peu la mienne aussi j’te signale. Heureusement d’ailleurs. Elle est trop jeune pour être corrompue par un bad-boy comme toi ! Lili, c’est défense de toucher, tu le sais, insista le bouclé en riant, bien qu’il soit totalement sérieux. De toute façon, je l’ai assez prévenue de se méfier. Elle sait que t’es pas fréquentable. Rafaël ne put s’empêcher de rire à la remarque de son meilleur ami. C’est vrai qu’il était bien loin d’être le mec idéal, mais une chose était sûre, c’était qu’il ne ferait jamais de mal à Eileen. ∞ YOU’RE NOT ALONE, TOGETHER WE STAND, I’LL BE BY YOUR SIDE YOU KNOW I’LL TAKE YOUR HAND WHEN IT GETS COLD AND IT FEELS LIKE THE END, THERE’S NOWHERE TO GO YOU KNOW I WON’T GIVE IN. LILIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Ok. Ça, ça sent mauvais. T’ES OÙÙÙÙÙÙÙÙ ? Le plus loin de toi possible ! criai-je du canapé où j’étais affalé comme un lézard au soleil. Malheureusement pour moi, mon frère ne tarda pas à me retrouver et à se poster juste devant la télévision. J’arquai les sourcils, le dévisageant de haut en bas. Ferme les yeux et concentre-toi bien. Avec un peu de chance, tu vas disparaître. Toutefois, la tête de trois pieds de long que tira le bouclé suite à ma remarque me mis rapidement dans l’ambiance. Même le jour de mon vingt-et-unième anniversaire, Allan n'était pas décidé à me laisser en paix. Ok, l’heure est grave mes amis. Je me redressai légèrement avant de poursuivre. Quoi encore ? soupirai-je, appréhendant déjà sa réponse. C’est toi qui a fouillé dans mes affaires de cours ? Je ne pus m’empêcher d’émettre un léger rire. J’avais déjà assez de mes cours comme ça sans m’occuper de ceux des autres. Mais où est-ce qu’il allait chercher ses conneries celle-là ? Et pourquoi ce serait moi ? le questionnai-je en me plaignant par la même occasion que de toute façon, c’était toujours de ma faute, et bablabla. Ce genre de discours qui me permettait de révéler aux yeux du monde la martyrisation dont j’étais victime dans cette baraque. Bah j’sais pas, une intuition. Sans même me laisser le temps de répondre, il brandit son agenda qu’il vint déposer juste sous mes yeux de manière à ce que je voie le massacre. Qui d’autre aurait pû prendre un surligneur et écrire “Eileen, la meilleure sœur du monde” partout sur mon agenda avec des cœurs tout autour, hein ? Surtout, ne pas rire. Je me pinçai les lèvres tandis que je fixai mon œuvre dont j’étais plutôt fière au final. Bah j’sais pas moi, demande à papa, il se rend compte que je suis une sœur exceptionnelle, lui, commençai-je avant de lever les yeux vers le jeune homme. Ou peut-être bien que c’est toi ? Et tu me fais porter le chapeau parce que t’assumes pas. Alors là y’a aucun risque trouduc’ ! hurla Allan avant de m’asséner un grand coup d’agenda sur la tête. Eh mais ça va pas ou quoi ? J’y peux rien, j’ai des tendances somnambules ! J’fais des choses la nuit, c’est quand même pas une raison pour me frapper espèce de… démon malfaisant ! C’est vrai que quand il s’y mettait, il avait vraiment des allures de psychopathe, et pas qu’un peu. Pour en avoir fait si souvent les frais, je savais de quoi je parlais. C’est ça ouais, prends-moi pour un abruti ! Le petit haussement de sourcil qui accompagna mon hochement de tête en mode « bah en même temps, comment faire autrement ? » n’échappa pas à Allan la menace qui se mit à crier en y mettant tout son cœur et ses poumons. JE T’EMMEEEEERDE ! Bof, ça avait le mérite d’être clair. Je ne perdis pas de temps pour prendre la parole à mon tour. On est deux ! Tu sais quoi ? Tu es le gras dans mon jambon, l’ampoule sous mon pied, le morceau de saucisson coincé entre mes dents, le caillou dans ma chaussure ! Ah ouais ? Et ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que tu me brises les ovaires ! Désespéré par mon cas je crois bien, le bouclé se contenta de tourner les talons et de quitter le salon, non sans un dernier mot de conclusion. GROGNASSE ! BRANLEUR ! C’est ainsi qu’Allan et moi nous déclarions quotidiennement notre immuable amour fraternel. Du romantisme à l’état pur. Et pourtant, malgré toutes nos chamailleries quotidiennes, Allan était sûrement la personne qui comptait le plus au mondes pour moi, et même s'il s'évertuait à me faire croire le contraire, au fond, il en était de même pour lui. Nous ne pouvions pas vivre l'un sans l'autre, et c'était peut-être cela qui lui avait donné son idée de cadeau pour mon anniversaire ce soir-là. Qu’est-ce que c’est ? demandai-je bêtement alors que j’observai le paquet les yeux brillants. Bah ouvre, patate ! C’est ce que je fis avant même qu’il ne me réponde. A l’intérieur se trouvaient deux bracelets presque identiques, chacun comportant un petit pendentif qui représentait la pièce d’un puzzle. C’était une sorte de bracelet de l’amitié, en fait. Et pour être honnête, je trouvais cela tout bonnement adorable. Je me souvenais encore du jour où j’avais fêté mes six ans et où il m’avait promis d’être là pour moi toute la vie. J’avais l’impression que cette phrase prenait désormais tout son sens. Le sourire que j’arborais ne quittait plus mes lèvres, et de manière spontanée, je sautai au coup de mon frère, plaquant par la même occasion un énorme baiser sur sa joue. Tu es le meilleur. J’essaie d’être à la hauteur de ma petite soeur. Ce bracelet, c’est devenu mon porte bonheur, au même titre que mon frère que j’avais toujours considéré ainsi depuis ma naissance. La bande (Rafaël, Damian, Micah, Jalen) ⊹ Ils se connaissent depuis l'époque du lycée. Très vite, ils se sont découverts de nombreux points communs qui les ont rapproché. Notamment la musique, et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont commencé à partager cela en créant un groupe. C'est plus une passion qu'ils pratiquaient en dehors de leurs études ou de leur job. Cela fait maintenant environ six ans qu'ils se connaissent, et qu'ils passent la plus grande partie de leur temps tous les cinq. Ils font les pires conneries, ils ont des délires qu'ils sont les seuls à comprendre, ils se confient les uns aux autres, ils partagent tout en bref. Ils se considèrent même comme des frères. (+) Rafaël est son meilleur ami. Wayne ⊹ Allan ne l'aime ni plus ni moins. Quand il était encore avec sa soeur, ils étaient souvent amenés à se voir. Leurs rapports ont toujours été courtois bien qu'ils se soient dégradés au fil du temps au même titre que la relation entre Eileen et Wayne s'est dégradée. Depuis que les deux tourtereaux ont rompu, Allan n'a pas vraiment eu l'occasion de recroiser Wayne, et il n'est pas au courant de la raison de leur rupture. (Le reste est à voir avec la personne concernée directement)- extraits de la fiche d'eileen :
∞ HE AND I WAS SO DISFUNCTIONAL, IT COULDN’T LAST. HE MESSED WITH MY HEART BUT FRAGILE PIECES DON’T REGRET THE SORROWS. Comme souvent le week-end, j’avais fait la grasse matinée, tant et si bien que je m’étais levée après tout le monde, même après la marmotte qu’était mon frère. Munie d’un t-shirt trop large en guise de pyjama ainsi que d’une paire de grosses chaussettes chaudes, douces et moelleuses comme je les aime, je descendis les escaliers pour me rendre jusqu’à la cuisine, après être passée déposer un gros bisou sur la joue de mon père qui était bien calé dans le canapé pour visionner je ne sais quelle émission de sport. Comme je m’y attendais, j’avais pu retrouver mon frère dans la cuisine, en train de manger d’énormes tartines de Nutella tel un orge qui dévorerait un petit enfant bien dodu avec appétit. Un sourire crispé sur les lèvres, je pénétrai dans la cuisine, me contentant de foncer tête baissée vers le frigo pour en sortir la brique de lait encore à moitié pleine. Salut, marmonnai-je dans le même temps, sans grand enthousiasme. Avec le même automatisme dont j’avais fait preuve pour me rendre jusqu’au frigo, je me dirigeai vers le placard, empoignai un bol et un paquet de céréales, et allai déposer le tout sur le plan de travail. Par la suite, je m’asseyais en tailleur sur ce dernier – bah quoi ? Papa n’est pas dans les parages alors YOLO. C’est alors qu’Allan commença à m’adresser la parole. L’air de rien, j’écoutai son monologue, mais dès que j’enfournai une cuillère de céréales dans ma bouche, je n’entendais plus qu’un mot sur deux. Bah oui, les céréales, ça croustiiiiiille. Fait chier. CRIC CRAC CROC. Ok, j’allais pas y arriver à ce rythme. Aussi, je tentai de lire sur ses lèvres, les yeux plissés pour plus de concentration. T’es constipée Lili ? La voix de mon frère me sortit très rapidement de mes pensées, et les éclairs que je lui lançai en un simple regard ne présageaient rien de bon. Eileen. Je m’appelle Eileen. Lorsque je ne permettais plus le bouclé de m’appeler par ce surnom, c’était mauvais signe. Très mauvais signe. Et ça, Allan n’était pas sans le savoir. C’était un fait, ce matin, je n’étais pas dans mon assiette. Attends… me dis pas que Wayne et toi c’est ENCORE fini ? Mon frère me connaissais trop, ça commençait presque à me faire peur. N’ayant aucune envie de polémiquer sur le sujet, je me contentais d’acquiescer positivement. Ça va, c’est pas si grave, c’est que la quatrième… ou cinquième fois, hein ? Ce qu’il pouvait m’agacer quand il prenait tout à la légère comme ça. Je savais bien qu’il essayait simplement de me remonter le moral à sa manière, mais pour une fois, ça ne marchait pas vraiment. Non, c’est vraiment terminé cette fois, répliquai-je le plus sérieusement du monde. Oui, c’est ce que tu dis à chaque fois, me fit alors remarquer mon bouclé de frère. Mais cette fois c’est pas pareil ! C’est définitif. J’avais haussé le ton sans même m’en rendre compte. Et pourquoi ce serait différent ? Parce que c’est moi qui l’ai quitté. Peut-être que pour Allan, ce détail ne justifiait aucunement le fait que c’était définitivement fini entre Wayne et moi, mais pour moi, ça l’était. Pourquoi ? s’enquit mon frère, par curiosité. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me pose cette question, et je n’avais moi-même pas du tout envie d’en parler. Pour rien, répondis-je bêtement en enfournant une nouvelle cuillère de céréales. Évidemment, ce n’était pas facile pour moi, et je regrettais parfois. Mais en mon for intérieur, je ne voulais réellement plus rien avoir à faire avec Wayne. De toute façon, je l’ai jamais vraiment aimé celui-là. C’est un idiot et il ne te mérite pas. Alors peut-être que j’ai tendance à te surprotéger et à être un brin trop possessif avec toi, mais il faut bien se mettre dans le crâne que le premier que je chope à faire souffrir ma petite soeur, je le transforme en galette Sarazin à coup de poêle Tefal. Allan avait sorti cette phrase tellement naturellement que je ne pus m’empêcher de rire, enfin. C’était bien la seule personne au monde capable de me faire sourire même dans les pires moments de ma vie.
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Le mot de la fin ⊹ bonjour toi, adorable petit membre qui a pris le temps de t'arrêter sur mon scénario -et de l'apprécier peut-être- pour mon plus grand bonheur parlons peu, parlons bien : ◮ nom et prénom ; j'aimerais bien que vous les gardiez sauf si vous n'aimez vraiment pas. ◮ histoire ; il faut bien évidemment respecter ce qui est indiqué vu qu'il y a une histoire familiale à voir avec eileen. ◮ lien ; le plus gros n'est pas négociable, mais on peut adapter ensemble si besoin. j'aime voir comment avancent les choses, et je ne prévois jamais rien. c'est toujours plus marrant. ◮ avatar ; non négociable. je trouve que lui et ashley sont trop mignons ensemble. et puis harry, c'est harry. ◮ présence et activité ; je ne suis pas chiante, donc je demanderais juste de passer au moins deux ou trois fois par semaine, et une réponse ou deux en rp me conviendra très bien. j'aimerais autant que vous vous intégriez aussi (flood, autres liens, tchatbox), ce n'est jamais super de venir uniquement répondre à notre rp et ne parler avec personne d'autre. ◮ rp ; je ne suis pas non plus compliquée à ce niveau-là, je m'adapte parfaitement à tous les niveaux. mais j'aime bien avoir au minimum une dizaine de lignes. par contre, évitez au maximum les fautes d'orthographe, j'ai horreur de ça, même si tout le monde en fait, il y a des limites. utilisez les sites fait pour ça, c'est le mieux à faire. sur ce, je pense avoir fait le tour (a) si vous avez encore la moindre question, ma boîte mp est totalement ouverte et je me ferais un plaisir de discuter avec vous. de plus, je risque de te vénérer si tu prends mon petit bébé parce qu'il est important pour l'histoire de mon perso évidemment. |
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