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 « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)

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Saez O. Jazz-King

Saez O. Jazz-King
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MessageSujet: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyJeu 15 Mai - 15:09

all of me, loves all of you.
saez & zéphyr.


Il est vingt-trois heures et t'es encore au boulot. Pourquoi est-ce que t'as accepté de bosser si tard aujourd'hui, hein ? Parce que t'en as besoin ? Me fais pas rire. T'en as juste marre que Zéphyr passe son temps à des soirées. T'en as marre de rentrer tôt et de ne pas le voir. Tu fais des efforts pour rien, tu te prends la tête pour rien. Parce que ton frère n'a aucune raison de rentrer tôt. Il ignore tes sentiments. Après tout, comment pourrait-il savoir ce que tu ressens pour lui si tu ne lui dis rien ? Pourtant, tes regards veulent tout dire. Tes yeux pétillent de joie à chaque fois que tu le vois. Parce qu'après une longue journée, t'es heureux de le retrouver même si tu ne le montres pas depuis qu'il t'a dit qu'il te détestait. Bon sang, c'que ça t'a fait mal. T'as cru crever sur le coup et depuis, vous ne vous êtes plus parler. Tu l'évites et tu manges dans ta chambre même quand il n'est pas là. Tu n'as pas envie de le voir et lui non plus de toute façon. Pourtant, c'est sûrement grâce à lui si tu trouves le courage de te lever chaque matin. Parce que oui, quand tu te lèves, tu penses directement à Zéphyr. Généralement, c'est simplement parce que tu le croises directement en te levant, mais je suppose aussi que c'est à cause de tes sentiments. Tu souffles et fais demi-tour, ayant entendu du bruit. Mais finalement, il n'y a rien. Deviendrais-tu parano, Saez ? De toute façon, tu sais très bien qu'il ne se passe presque rien la nuit, dans ce centre commercial où tu travailles. T'as même pas encore croisé ton collègue. Cet abruti doit encore être en train de te préparer une mauvaise blague. Combien de fois déjà a-t-il essayé de te faire flipper en te sautant dessus par surprise ? Pourtant, il devrait savoir que ce genre de truc ne marche pas avec toi. T'es un peu comme un zombie la nuit. Rien ne t'effraie. Sauf les orages, mais ça, ce n'est pas vraiment un truc que tu crie sur tous les toits. Tu soupires et braques ta lampe derrière-toi avant d'hausser un sourcil. « T'es con ou quoi ? Tu f'rais mieux de te concentrer plutôt que d'essayer de me faire peur. Un jour, j'vais vraiment te foutre un coup sans le vouloir et on me virera pour ça. » Dis-tu en grognant, tirant une tête exaspérée. Le jeune homme fait la moue et hausse des épaules. Il est plus jeune que Zéphyr d'ailleurs, d'une année. Tu soupires. Pourquoi tu repenses encore à ton abruti de demi-frère ? Il ne se passe pas une seule journée sans que tu ne penses pas à lui, hein. « Mais, Saeeeez ! T'es franchement pas drôle. Vous avez fait ça, toi et Malo quand j'ai fait ma première nuit ici ! » Tu exploses de rire en l'entendant parler. « Et t'étais à la limite de te pisser dessus. Allez. Retourne dans ta zone au lieu de te plaindre, gamin. » Tu lui frappes gentiment la tête avant de partir. Oui. Il te fait penser à Zéphyr. Mais il n'est pas ton frère. Pourtant, ça ne te dérangerait pas de te servir de ce gamin pour oublier le jeune Lazur, mais c'est impossible. Qu'importe ce que tu pourras faire, le châtain qui te sert de demi-frère depuis que t'es gosse ne te sortira jamais de la tête, t'en ai sûr.

Finalement, l'heure de pointe arrive et tu passes ta carte avant de sortir du grand bâtiment en baillant et en t'étirant. Voilà. Tu viens de finir. Tu t'es changé entre temps, revêtant une tenue plutôt classe et maintenant, voilà que tu marches dans les rues sans savoir quoi faire. Le bar ou la discothèque ? Tu ne sais pas vraiment. Peut-être que tu devrais rentrer ? Peut-être que c'est le moment de t'excuser auprès de Zéphyr ? Non. Impossible que tu t'excuses. C'est lui qui a commencé après tout et puis, de toute façon, il te déteste. T'as plus rien à perdre maintenant que tu l'as perdu et même si tu te montres toujours aussi joyeux au travail, ton cœur n'est que fumé. Il est en morceaux et tu sais très bien que tu auras dû mal à réparer tout ça, parce que dans le fond, Zéphyr t'a réellement blessé. Finalement, tu entres dans la boîte de nuit où tu vas assez souvent et tu enlèves directement ta veste, la posant au vestiaire après avoir pris le ticket que le videur de tend. Tu lui souris, amusé avant de foncer au bar pour prendre un verre de vodka pure. Rien de mieux pour commencer. Tu t'en fous, demain, t'es de nuit aussi, alors tu pourras dormir toute la journée. Tu bois doucement, discutant avec un jeune homme qui vient de t'accoster avant de te crisper. Est-ce que c'est Zéphyr avec – Pas besoin de te poser la question, c'est bien le cas. Ils sont beaucoup trop collés, Zéphyr lui sourit beaucoup trop. Tu grognes et lâches ton verre, le posant avec brutalité sur le bar avant de te diriger vers ton demi-frère et son futur bourreau. Tu attrapes son poignet qui vient de se poser sur le fessier de Zéphyr avant de le lui tordre, le choppant à la gorge de ton autre main. Ce gars à mis quelque chose dans le verre de Zéphyr, mais cet abruti est bien trop bourré pour l'avoir remarqué. « Dégage d'ici avant que j'te refasse le portrait comme l'autre fois. » Dis-tu d'un ton froid, le toisant du regard avant de le voir déguerpir sans avoir dit un mot de plus. Tu soupires et attrapes le verre de Zéphyr pour le poser derrière-lui, le regardant froidement. « T'es con ou quoi ? Tes potes t'ont pas parlés d'ce mec ? Un peu plus et tu te retrouvais drogués, abruti. » Tu grognes et le fixes avant de prendre appuie sur le bar.
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Zephyr A. Lazur

Zephyr A. Lazur
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MessageSujet: Re: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyLun 19 Mai - 8:05

Saez ∞ Zephyr
you're gonna miss me so hard when i'm gone
Je ne marche plus droit, je fais n'importe quoi. J'ai devant moi un mur qui m'empêche d'avancer. Le réveil est brutal, les nuits baignées de larme... et je suis le coupable à condamner. J'ai perdu la direction et le sens, je n'sais pas tenir la distance. Tu regardes l'heure à la montre et tu soupires. Encore vingt bonnes minutes avant la fin de ton dernier cours et déjà, tu sens le spectre de l'ennui envahir ton corps tout entier. Les journées se ressemblent, indubitablement. Il n'y a plus rien de neuf, il n'y a plus rien d'excitant. Tu évites ton frère tout comme il t'a évité pendant longtemps. Votre dernière altercation t'a laissé un goût amer dans la bouche, comme un goût acre de rancœur et d'amertume. Tu ne supportes plus ton reflet dans la glace, tu détestes ce que tu es devenu et, très honnêtement, tu te moques bien de tes cours et de tes examens. Tout respire l'ennui et tout te lasse très vite. Pour la prochaine leçon, je vous remercie de terminer les exercices de la page quinze. Vous voudrez bien également continuer la préparation de vos tests oraux, je vous rappelle que dès la semaine suivante, vous passerez à tour de rôle en oratoire pour la présentation de vos clichés. Tu soupires en gribouillant dans ton carnet de leçon. Depuis quand n'as-tu plus toucher à ton appareil photo ? Dix jours, quinze ? Tu n'en sais rien, tu n'a même plus envie de le savoir. Ton Book avait pour thème ; la non-expression du corps et finesse du détail. T'avais réussi à convaincre Saez qu'il s'agissait d'un sujet super important et qu'il n'y avait que lui qui pouvait t'aider sur un thème aussi compliqué. T'avais même réussi à lui faire croire qu'il fallait absolument qu'il pose en sous-vêtement pour que ton professeur puisse juger ton travail de la meilleure façon qu'il soit. Ouais, t'avais toujours été un sacré futé, mais là, t'avais superbement bien réussi ton coup. En attrapant ton appareil photo, au fond de ton sac, tu ne peux pas t'empêcher de parcourir les clichés de ton frère à moitié à poil tout en poussant un léger sourire. C'est pas non plus comme si t'en avais des milliers, mais le peu que tu en as suffisent à te rendre maussade. Pire qu'un crève-coeur, une douleur sans pareille. Depuis votre dernière discussion, ne subsiste plus qu'un silence qui pèse lourd et te tue à petit feu. Alors t'as trouvé une alternative...

Comme tous les soirs depuis une semaine, tu rentres chez toi très rapidement, tu grignotes de quoi tenir la soirée et effectues tes leçons dans une rapidité extrême. Tu prends le temps de te doucher, puis tu enfiles des vêtements que tu juges approprié aux genres de soirées auxquelles tu assistes et tu quittes l'appartement tout aussi rapidement que tu y es arrivé. Oui, tous les soirs, aux alentours de vingt heures, tu te retrouves seul dans les rues, c'est pas non plus comme si y avait foule à cette heure-là. T'es toujours vêtu de jeans moulants et de t-shirt tout aussi près du corps. Tu fumes toujours le même nombre de clopes avant de t'enfiler dans les rares bars qui existent dans le coin. Tu dragues ouvertement, à gauche, puis à droite. Tu ne t'emmerdes pas du physique, tout ce qui compte, c'est qu'on t'apporte de l'attention et qu'on te remarque. T'en as besoin, vu que la seule personne dont tu réclames l'affection n'est, aujourd'hui, même plus capable de te regarder dans les yeux sans éprouver du ressentiment. Tu l'as bien cherché en même temps mais ça, t'as d'la peine à l'admettre. Tes débuts de soirées sont souvent calmes, tu prends le temps de discuter un peu avec la marchandise avant de rentrer dans un jeu plus dangereux. Généralement, t'en es toujours à ton quatrième mec avant de te décider à le suivre. Ce soir, il est plutôt beau garçon, t'as de la chance. Il a ce côté mauvais garçon que tu recherches absolument, ce côté Saez... sauf qu'il n'a rien de ton demi-frère, si ce n'est la carrure et la démarche. Tu le suis jusqu'à la discothèque en buvant ses paroles, tout du moins, tu sembles les boire. En réalité, l'alcool que tu as déjà commencé à t'envoyer te fait gentiment planer et c'est très difficile pour toi, à présent, d'être conscient de tout ce qui t'arrive. T'es posé au bar d'une discothèque un peu trop bruyante avec un homme qui te regarde comme un vulgaire jouet. Il t'offre un verre, c'est bien le premier de la soirée d'ailleurs. Tu lui souris, le remercie d'un baiser langoureux et puis plonges tes yeux dans les siens. T'as pas envie qu'il te cause, t'as pas envie qu'il essaie de s'intéresser à toi, t'as juste envie qu'il te baise. Ouais, soyons honnêtes. T'en as rien à foutre des mecs que tu rencontres ici, tout ce dont tu as besoin, c'est d'un bon coup de rein qui te rappelle que tu existes encore, que tu n'es pas complètement effacé. Ouais, t'as b'soin d'oublier ton frère, et quoi de mieux pour oublier un homme que d's'en envoyer quinze autres ? T'as jamais réfléchi à la question, depuis qu'il t'ignore et depuis que vous vous êtes brouillés... rien n'a plus d'importance.

T'es à deux doigts d'obtenir ce que tu veux lorsque brusquement, la situation devient troublante. Tu sens la main de ton interlocuteur empoigné tes fesses et t'es prêt à lui donner tout ce qu'il désire lorsque tu le sens se tordre de douleur. T'as pas l'temps de réaliser que déjà, tu vois le mec se barre et l'image de ton frère se dresser devant toi. T'es con ou quoi ? Tes potes t'ont pas parlés d'ce mec ? Un peu plus et tu te retrouvais drogués, abruti. T'hallucines, il est réellement devant toi ? T'es bourré mais l'es-tu au point d'imaginer ce qu'il vient de se passer ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Dans le feu de l'action, tu éclates de rire sans lâcher ton frère tes yeux. T'as envie de lui fondre dessus mais tu contiens le peu de dignité qu'il te reste. D'un ton suave, tu n'hésites cependant pas à lancer un. Charmant, le retour ! Mon héros ! Tu poses tes mains sur son torse en esquissant une moue boudeuse... Oui, c'est bien lui, oui, c'est bien réel, oui... j'ai envie de lui mais tu refoules tes pulsions malsaines sans le quitter pour autant des yeux. Vous ne vous causez plus depuis trop longtemps pour qu'il puisse encore intervenir dans ta vie comme ça. Cynique, tu vas au bout de tes propos. T'as pensé à payer le parcmètre pour ton destrier ? J'suis persuadé que les flics hésiteraient pas à coller une amende sur le front de ton ch'val, même si c'était pour venir au secours d'une princesse en détresse. La surprise laisse place à la colère, l'alcool se joue de toi. Tu le repousses alors d'une main et avances tout droit. Si tu permets... j'ai un manque à combler et c'est pas en restant planté devant toi que j'vais trouver quelqu'un pour m'occuper. Et déjà, tu déguerpis au milieu de la piste. T'as aucune envie d'affronter ton demi-frère, pas dans ton état. Tes jambes vacilles et ta tête tourne, tu sais que tu es à bout, pitoyable, pathétique. T'as pas envie qu'il te voit comme ça parce que t'en crève de douleur. T'aimerais qu'il garde en lui l'image du mec que tu étais avant... avant d'en tomber amoureux et que ces sentiments te détruisent et te bouffent.

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Saez O. Jazz-King

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MessageSujet: Re: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyLun 19 Mai - 18:29

all of me, loves all of you.
saez & zéphyr.


Tu pensais pouvoir passer une soirée tranquille, mais non. T'aurais dû rentrer chez toi. Ouais. Ta soirée aurait été sûrement meilleure. Tu n'aurais pu Zéphyr se faire peloter sans rien dire. Ton sang bouillonne tandis que tu regardes la scène, le nez froncé et les poings serrés. Personne n'a le droit de le toucher ainsi. Personne. Enfin, c'est ce que tu te dis, mais tu sais très bien que des gens sont déjà passés dans son lit. Et cela te fait encore plus mal. Parce que depuis que vous vous êtes pris la tête, tu ne le reconnais plus. T'as l'impression qu'il se fout en l'air comme jamais. Tu n'as pas envie de ça. Tu ne sais même pas pourquoi il réagit comme ça. Est-ce à cause de toi ? De ce que vous vous êtes dit dans sa chambre, quand t'es rentré avec l'un de tes plans d'un soir ? Bordel. Mais s'il te disait ce qu'il se passe dans son cerveau d'abruti, peut-être que tu pourrais l'aider. Et pourtant, il ne dit rien. Il se contente de faire les mêmes conneries que toi ; se taper n'importe qui, rentrer à des heures pas possibles, t'éviter. T'as l'impression de crever depuis qu'il a péter les plombs. Et pour quoi au juste ? Tu ne sais toujours pas pourquoi il a réagi ainsi l'autre soir. T'aurais préféré ne rien voir. Ne pas voir cette fichue main caresser les fesses de Zéphyr. Et t'aurais encore plus aimé ne pas le voir dans cet état. Il est complètement défoncé. Même de loin, tu le vois. Parce que tu le connais comme tu te connais. Il est mort, là. Finalement, tu grognes et lâches ton verre, ne répondant même pas au mec à tes côtés. De toute façon, tu n'as pas écouter un seul mot de ce qu'il t'a dit depuis qu'il est assis à ta droite. Tu attrapes l'homme qui colle ton frère et le fait déguerpir très vite, prenant le verre des mains de Zéphyr, énervé. Il sait au moins ce qu'il lui a foutu dans son verre, ou pas ? Tu le toises du regard, énervé et lui parles. Pourtant, il ne réagit pas. Quoi que … Il vient vraiment de te rire à la face alors que t'es tout ce qu'il y a de plus sérieux ? Ses paroles t’atteignent comme un coup de tonnerre en pleine gueule et tu te crispes lorsqu'il pose ses mains sur ton torse, ne pouvant cependant pas t'empêcher de frissonner face à son toucher si soudain. Bordel. Il  te manque tellement, ce gosse. Ce gamin capricieux qui t'a toujours servi de demi-frère. Tu serres les dents et l'écoutes. Est-il sérieux ? Qu'as-tu fait pour mériter ça, sérieusement ? Tu ne sais pas. Vraiment pas. T'as toujours pris soin de lui, tu l'as toujours protégé, t'as accepté de le prendre sous ton aile ici, pour qu'il n'est pas à rester seul dans la maison familiale et maintenant, il se permet de te dire merde ? T'as l'impression d'être un étranger. Ou plutôt … que Zéphyr est un étranger. Tu ne le reconnais vraiment plus et pourtant, ton cœur ne serre de frapper contre ta poitrine, même lorsqu'il te repousse pour avancer vers la piste de danse. Encore une fois, ses paroles t’atteignent sans que tu ne puisses y faire grand-chose. Alors, tu te contentes de rester bouche-bée et de le regarder partir. Il titube, il vacille. Se rend-il réellement compte de son état ? Tu soupires et le rejoins. Hors de question que tu le laisses là. Tu vois bien l'autre abruti le guetter d'un œil mauvais. T'as pas envie que Zéphyr se réveille demain et vienne chialer derrière ta porte. T'as pas envie non plus qu'il lui arrive quelque chose de mal. Car malgré tout ce qu'il te lance dans la gueule, tu l'aimes. Peut-être un peu trop pour ta propre santé, mais tu t'en fous. Y'a pas plus important que cet abruti. Tu évites de bousculer les gens, même si l'envie est présente, avant de prendre Zéphyr par le poignet. A partir de ce moment là, plus rien ne compte. Tu le tiens fermement, quitte à lui faire mal, tu t'en fous complètement. Tu le tires sans douceur hors de la boîte de nuit avant de le plaquer contre un mur dans un ruelle, tirant sur ses cheveux pour le forcer à garder la tête haute et les yeux rivés dans les tiens. « Que tu passes ta colère sur moi, j'm'en fous ! Mais arrête de jouer à qui est le plus con. Tu te fous en l'air, Zeph' ! Et pour quoi, hein ? Parce qu'on s'est engueulé ? Tes caprices n'marchent plus avec moi, t'es qu'un gamin égoïste et capricieux. Ta mère t'a vachement bien éduqué, elle t'a apporté tellement de choses et t'as quand même réussi à devenir un connard ! » Tu grognes et frappes dans le mur en t'éloignant de lui. « Tu m'les brises Zeph'. J'te comprends pas, putain. Avant, j'pouvais dire que j'étais fier de toi, que j'étais fier de te montrer à mes potes en leur disant « ouais ouais, c'est mon frère ». Parce que t'étais une perle. Et maintenant, t'es quoi ? T'es qu'un déchet Zéphyr. Une merde. Et quand tu t'en rendras compte t'auras tout perdu. Ou en tout cas, tu m'auras perdu moi. » Ton poings est en sang, puisque tu viens de frapper contre le mur à nouveau, juste à côté de sa tête, ton visage tellement proche du sien que tu sens son souffle se mélanger au tien. « A partir de maintenant, j'te courre plus après. J'suis fatigué de devoir veiller sur toi, d'agir au mieux. J'étais près à faire des efforts, putain. A arrêter de t'éviter. A arrêter tout c'que j'faisais si ça te faisait du mal, mais t'as choisi, hein. Au final, c'est ton choix. » Tu grognes et le fixes. Tu ne t'es pas arrêté de parler, tu ne lui as pas laissé le temps d'en placer une, mais maintenant t'attends. T'attends qu'il réagisse.
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Zephyr A. Lazur

Zephyr A. Lazur
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MessageSujet: Re: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyMar 20 Mai - 13:46

Saez ∞ Zephyr
you're gonna miss me so hard when i'm gone
T'as pas vraiment réfléchi, en même temps, vu l'alcool ingurgité, qui pourrait t'en vouloir de réagir comme ça. Tu t'es contenté de lui faire comprendre que tu lui en voulais toujours autant et tu t'es barré. En marchant, tu titubes, mais tu perds pas la face. Tu sais qu'il te regarde, tu sens son regard glissé sur ton dos et ça te blesse, énormément. Un véritable poignard qu'on te plante en plein cœur. Tu cherches désespérément de quoi ne pas te montrer faible et lâche. Après tout, tu viens de lui faire comprendre que tout ce que tu souhaitais, c'était te trouver une occupation pour la soirée. Tu veux pas perdre la face, pas face à lui. C'est déjà trop souvent arrivé par le passé. Il t'obsède, ouais, mais plus au point de te montrer timide, introverti et gentillet. T'as décidé de devenir quelqu'un de beaucoup plus fort, de beaucoup moins soumis et dépendant. Ouais, tu t'voiles plus la face, t'avances sans lui. T'es bien décidé à lui prouver qu'il t'a perdu. Après tout, c'est exactement ce qu'il voulait non ? Alors t'avances, le regard haut malgré le tournis. T'as mal au crâne et tu sens le sol qui vacille sous tes pieds, mais tu perds pas consistance. Tu sais qu'il y a ici un cas au moins aussi désespéré que le tien, non ? Tu regardes à droite, à gauche. T'es à deux doigts de fondre sur un mec lorsque tu sens une pression violente sur ton poignet. Tu as envie de hurler de douleur mais tu te retiens, tu sais que c'est lui. Il te traîne, derrière lui, tu n'as pas d'autres choix que de le suivre. Instinctivement, tu fermes les yeux en marchant, tu sais que ça t'aidera pas à y voir plus clair mais tu t'attends pas à ce qu'il te ramène à la maison sans avoir d'abord eu le temps de t'aboyer dessus. Donc tu te prépares, à quoi ? A une bonne vieille dérouillée façon Saez. La violence, l'agressivité, les mots qui blessent... tu y es accoutumé, non ? Pourtant, ce soir, tout sonne différemment à tes oreilles. Tu sens la violence des briques qui s'écrasent dans ton dos, mais tu n'as pas le temps de gémir que déjà il t'attrape les cheveux... tu suffoques, ta respiration se coince et tu sens, brusquement, l'alcool disparaître complètement alors qu'il aboie : Que tu passes ta colère sur moi, j'm'en fous ! Mais arrête de jouer à qui est le plus con. Tu te fous en l'air, Zeph' ! Et pour quoi, hein ? Parce qu'on s'est engueulé ? Tes caprices n'marchent plus avec moi, t'es qu'un gamin égoïste et capricieux. Ta mère t'a vachement bien éduqué, elle t'a apporté tellement de choses et t'as quand même réussi à devenir un connard ! Il te relâche enfin, tu reprends ta respiration alors que tu entends son poing rencontrer le mur juste à côté de toi... t'as plus envie de rire, Saez te fait peur lorsqu'il est comme ça. Tu redeviens l'enfant timide alors qu'il continue sur sa lancée : Tu m'les brises Zeph'. J'te comprends pas, putain. Avant, j'pouvais dire que j'étais fier de toi, que j'étais fier de te montrer à mes potes en leur disant « ouais ouais, c'est mon frère ». Parce que t'étais une perle. Et maintenant, t'es quoi ? T'es qu'un déchet Zéphyr. Une merde. Et quand tu t'en rendras compte t'auras tout perdu. Ou en tout cas, tu m'auras perdu moi. Tu t'es redressé entre temps, il frappe à nouveau. Un court instant, tu fermes les yeux en espérant qu'il ne lèvera pas le poing pour te frapper en plein visage. Tu les ouvres à nouveau et tu vois son visage... si proche du tien ! Bordel ! tu as le cœur qui se serre, qui manque un battement. T'es mort de trouille, tu trembles sans t'en rendre compte et tu commences à sentir ton front s'humidifier. T'as l'impression d'être à poil, à présent. Comme s'il te regardait dans une situation embarrassante... et tu donnerais tout pour disparaître. Mais il ne s'arrête pas là : A partir de maintenant, j'te courre plus après. J'suis fatigué de devoir veiller sur toi, d'agir au mieux. J'étais près à faire des efforts, putain. A arrêter de t'éviter. A arrêter tout c'que j'faisais si ça te faisait du mal, mais t'as choisi, hein. Au final, c'est ton choix. Une seconde, puis deux... une nouvelle encore, puis une quatrième. Tes yeux plantés dans les siens, le souffle court. Tu réagis pas, pas tout de suite. Tu sais pas quoi faire... lui demander de t'excuser ou grogner à ton tour ? Lui montrer que t'as des couilles ou t'effacer derrière l'image du parfait petit homme que tu as toujours été ? Le dilemme est là... qui veux-tu devenir Zeph' ? Une pourriture ou un agneau blanc comme neige ? Es-tu prêt à assumer les conséquences de tes choix... T'as un seul instant de répit pendant lequel tu imagines la vie que tu pourrais avoir si tu lui avouais toute la vérité et si tu te décidais à l'affronter enfin. Si tu restais le garçon bien sous tout rapports tout en excluant le fait de pouvoir vivre avec lui plus longtemps. Il te déteste déjà, tu n'as plus rien à perdre. Mais le fait est que tu le détestes encore plus... Alors tu t'en moques indéfiniment de ce qu'il peut attendre de toi. D'une force dont tu n'as jamais eu connaissance, tu presses sur sa poitrine et le fait reculer. Ton poing se crispe alors qu'il s'écrase contre le visage de ton demi-frère. T'es devenu une pourriture ! Il est sous le choc, tu le remarques à son regard. Tu le défies, tu le jauges, tu le détestes... Ouais, c'est officiel ! Regarde Saez, regarde moi bien ! Tu pues l'alcool, tu es sal, comme souillé par les nuits de baises que tu as vécues ces dernières semaines. Tu le défies encore du regard, sans broncher. Je suis devenu le même que toi ! Un indéfinissable connard qui ne se soucie plus que de sa propre personne ! T'avances vers lui, tu te colles contre lui, de ta main tu attrapes le col de son haut et poses ton front contre le sien, plongeant tes yeux dans les siens. Sois fier de ce que tu as fait, mon grand ! Et tu relâches ton emprise. Tu tournes les talons, t'as envie de chialer tellement la douleur est vive et pesante... ton cœur se serre encore alors que tu le laisses seul, dans la rue. Tu te dirige vers le videur, prêt à trouver n'importe qui qui serait capable de te faire oublier un instant les sentiments que tu refoules pour ton frère depuis trop longtemps.

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MessageSujet: Re: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyMar 20 Mai - 18:29

all of me, loves all of you.
saez & zéphyr.


T'es complètement paumé, complètement sidéré par sa façon d'agir. Tu ne comprends plus rien. T'as l'impression que ta tête va exploser. Zephyr a tellement changé en quelques semaines que tu ne le reconnais plus. Si bien que tu pourrais te mettre à le détester si tes sentiments ne te hantaient pas sans cesse. Non. Qu'importe ce qu'il fera, ce qu'il dira, tu ne pourras pas le détester. Du moins, c'est ce que tu penses. Tu n'as plus envie de lui faire du mal, c'est pourquoi tu le protèges, c'est pourquoi tu le tires hors de la piste de danse jusqu'à sortir carrément de la discothèque pour le plaquer contre le mur d'une ruelle. Finalement, t'es énervé. T'en trembles carrément. Parce que Zephyr arrive à t'énerver rien qu'en t'ignorant. Tu comprends ce qu'il a dû ressentir. T'es complètement frustré et perdu. T'as tellement besoin de lui et pourtant, tu ne peux t'empêcher de dire des choses blessantes, dans l’espoir que tes mots le fassent réagir. Mais t'as colère prend le dessus et tu frappes le mur à deux reprises, te retenant de le frapper, lui. Parce que tu penses avoir fait assez de dégâts comme ça. Parce que tu n'as pas envie de lever la main sur lui une fois de plus. Alors, tu te maîtrises, malgré l'envie de lui fracasser la gueule qui te tiraille les entrailles. Comment peut-il agir ainsi ? Comment peut-il se foutre de ta gueule aussi ouvertement sans même montrer le moindre remord ? Il te blesse. Ton orgueil a déjà pris de sacrés coups et tu sais très bien que Zephyr ne s'arrêtera pas là. Visiblement, il te déteste réellement. Tu l'as laissé tranquille comme il te l'a demandé, mais t'as l'impression de crever. Maintenant que c'est lui qui t'évite, tu crèves. Et ça te la foutrait mal de le lui avouer, mais peut-être est-ce la solution pour que tout cela s'arrête ? Oui. Tu ne veux plus continuer comme ça. Tu lui dis finalement que tu étais près à faire des efforts, à prendre sur toi pour ne plus le blesser, ne plus le fuir, mais ton demi-frère reste de marbre. Il a l'air de s'en foutre complètement et cela te brise encore plus le cœur. Il est déjà recousu de partout. Zephyr veut-il te pousser jusque dans le vide de lui-même ? T'en as bien l'impression. Tu le regardes, espérant qu'il arrête de jouer à ça, qu'il arrête de faire le con. Mais tes espoirs deviennent poussière lorsqu'il te repousse et que tu titubes légèrement après t'être pris son poing en pleine face. Tu grimaces et serres les poings, passant ta langue sur ta lèvre inférieure. Le goût du sang parvient très vite jusque dans ta bouche et tu déglutis, te redressant, le regard sombre. Jamais tu ne l'as vu comme ça. Tu te demandes réellement ce que tu as fait pour qu'il te déteste à ce point. Ce n'est pas le simple fait de l'avoir éviter qui l'a rendu aussi froid, aussi … brutal. « Regarde Saez, regarde moi bien ! » Ses paroles ne remontent pas jusqu'à ton cerveau, t'es bien trop sonné par son geste. T'aurais jamais cru ça de lui. Jamais. Tu le laisses parler. De toute façon, tu n'as plus la force de lutter. Tu sais très bien que si tu commences, tu ne pourras plus t'arrêter. Il est hors de question que tu le frappes une nouvelle fois, même si lui vient de le faire. Pour une fois, tu ne t'abaisseras pas à cela. « Je suis devenu le même que toi ! Un indéfinissable connard qui ne se soucie plus que de sa propre personne ! » Tu te crispes. Connard. Tu n'arrives même plus à réfléchir, de toute façon, tu n'en as pas le temps puisqu'il se colle à toi, t'attrapant par le colle avant de coller son front contre le tien. T'es paumé. Détruit. T'es presque dans le vide, là. Tu sais très bien que t'es proche du pétage de câble. « Sois fier de ce que tu as fait, mon grand ! » Il te relâche après ces mots et n'attend même pas avant repartir vers la boîte de nuit. Tu déglutis et essuies le coin de tes lèvres, écarquillant les yeux en te rendant enfin compte de la situation. Les larmes te montent aux yeux. Comment peux-tu te montrer aussi faible à cause de lui ? L'amour te monte-t-il à la tête ? Ce sentiment te met plus bas que terre, Saez. T'en as bien conscience, mais tu ne peux pas t'en empêcher. Tu le rattrapes avant même qu'il n'est le temps d'atteindre la porte et le plaques une nouvelle fois contre un mur. Les gens font comme si de rien était. Ils ont sûrement trop peur de s'en prendre pleins la gueule. Tu cherches son regard et plante tes yeux dans les siens, bien que les larmes qui te menacent de couler trahisse ta tristesse. « T'es pas devenu comme moi Zeph' ! T'es pire que ça ! Pire que n'importe qui ! J't'aurais jamais balancé ça en pleine gueule, moi ! J't'aurais jamais frappé pour te montrer que j'te déteste, putain ! Et je n'm'abaisserai pas à ton niveau. Juste pour te prouver que le seul connard ici, c'est toi. » Tu déglutis et le relâches doucement, tremblant. « Je – putain Zeph'. Comment on en est arrivé là, hein ? Bordel … Je – J't'aimais tellement … Tu comptais plus que n'importe qui, j'aurais fait n'importe quoi pour toi ! » Tu recules, le toisant du regard tandis que tu serres les poings. « C'était ta dernière chance. Ta dernière ! Maintenant j'peux te le cracher à la figure, hein. Maintenant j'ai plus de raison de t'aimer. J'te hais. Y'a pas de mots pour décrire à quel point tu m'dégoûtes, putain. T'as beau m'critiquer, Zephyr, t'as jamais remarqué que je me souciais plus de toi que de moi, jamais ! Mais c'pas très grave. Après tout, on est pas lié par le sang, j'aurais aucun remord. J'me tire, Zeph. C'est bon. J'te laisse sauter qui tu veux. Demain, l'appart' sera entièrement à toi, tu pourras combler ton manque de sexe quand tu voudras comme ça. » Tu grognes et lui tournes le dos, partant, les mains dans les poches. T'es mort, Saez. Tu n'veux pas encore te l'avouer, mais tu viens de crever. Ou du moins, le grand-frère que t'as toujours été pour Zephyr vient de disparaître.
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Zephyr A. Lazur

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MessageSujet: Re: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyMer 21 Mai - 11:34

Saez ∞ Zephyr
you're gonna miss me so hard when i'm gone
A l'instant même où t'as senti ton poing rencontrer sa mâchoire, tu sais que t'as été trop loin. Mais tu peux plus reculer, alors plutôt que d'admettre ta couardise, tu l'affrontes encore. Pire, tu le provoques. Tu mets ta transformation sur son dos, tu expliques ton comportement qu'en rejetant la faute sur cet homme qui a toujours été là pour te soutenir, malgré les nombreuses prises de tête et les nombreuses déceptions. Bordel Zeph', tu fous quoi ? Tu perds la chance que t'as d'être un jour encore proche du seul mec sur cette planète qui a jamais cru en toi. Mais t'es trop ivre pour t'en rendre compte, quand bien même la situation te fait légèrement reprendre le dessus sur l'alcool. Et alors ? Tu penses qu'il te suffira demain de lui dire que t'étais trop bourré pour être conscient ? Tu vas faire quoi à présent, à présent que tu l'affrontes comme jamais tu n'avais osé l'affronter. Tu le défies du regard, tu te places en vainqueur alors que t'es qu'un perdant. Parce qu'en plus de ton frère, tu viens de laisser tomber ta dignité, tes valeurs et tes principes. Ta mère serait fière de toi si elle te voyait, toi l'enfant prodige, près à tout pour son intégrité. T'es plus qu'un déchet sur pattes. Alors ouais, t'en viens à te dire que tu ne vaux pas mieux que Sae', ouais, dans ta tête, il est clair que tu reprends exactement les mêmes bases que son comportement. Mais regarde toi Zephyr, regarde le. Lui peut se justifier d'être aussi violent et agressif, toi tu n'as aucune excuse. Sinon celle d'avoir fantasmé un jour sur ton demi-frère et de n'avoir pas su affronter ces sentiments là. Tu fais pitié, y a rien d'autre à dire. Tu te détestes, bien plus que tu ne le détestes lui. T'as tourné les talons en espérant que l'entrevue serait terminée mais tu n'imagines pas une seule seconde t'en tirer ainsi, non ? Il te rattrape encore une fois, tu n'as même pas le temps de rentrer dans la boîte. La douleur au poignet, encore. Cette fois tu gémis, tu grimaces. T'en peux plus, la situation vire au cauchemar. Encore une fois, il te plaque contre un mur et aboie... T'es pas devenu comme moi Zeph' ! T'es pire que ça ! Pire que n'importe qui ! J't'aurais jamais balancé ça en pleine gueule, moi ! J't'aurais jamais frappé pour te montrer que j'te déteste, putain ! Et je n'm'abaisserai pas à ton niveau. Juste pour te prouver que le seul connard ici, c'est toi. Il te relâche enfin et là, tu ne peux t'empêcher de lire en lui un sentiment que tu ne lui connaissais pas... Merde, il souffre ! Je rêve Oui Zeph', il souffre. Regarde le, regarde encore... Tu viens de le blesser comme jamais. Un véritable déclic, t'en as le cœur qui se serre. Je – putain Zeph'. Comment on en est arrivé là, hein ? Bordel … Je – J't'aimais tellement … Tu comptais plus que n'importe qui, j'aurais fait n'importe quoi pour toi ! Il recule, tout ce qu'il vient de te dire... tu déglutis toi aussi ! Tu baisses les yeux, tu as honte. Tu cherches à trouver les mots mais tu n'arrives rien à dire. Il t'aimait... il ne t'aime plus ! Et brusquement, tu prends conscience de la merde que tu viens de foutre entre vous deux. C'était ta dernière chance. Ta dernière ! Maintenant j'peux te le cracher à la figure, hein. Maintenant j'ai plus de raison de t'aimer. J'te hais. Y'a pas de mots pour décrire à quel point tu m'dégoûtes, putain. T'as beau m'critiquer, Zephyr, t'as jamais remarqué que je me souciais plus de toi que de moi, jamais ! Mais c'pas très grave. Après tout, on est pas lié par le sang, j'aurais aucun remord. J'me tire, Zeph. C'est bon. J'te laisse sauter qui tu veux. Demain, l'appart' sera entièrement à toi, tu pourras combler ton manque de sexe quand tu voudras comme ça. Le ton est toujours aussi agressif mais c'est avec une lassitude incroyable qu'il rend les armes. Ton frère comme tu ne l'avais jamais vu ; vulnérable et sensible. Il tourne le dos et s'en va... tu sens les larmes piquer tes yeux et t'as envie de chialer, comme une gueuze ! Mais tu te retiens, de toutes tes forces. Sae ! tu murmures, il ne t'a pas entendu. Tu le vois s'éloigner plus encore, tu flippes, tu sens ton cœur qui se serre un peu plus et ta respiration qui se coupe. Sae ! Tu as parlé un peu plus fort mais pas suffisamment pour qu'il se retourne. Tu vois sa silhouette gentiment disparaître et tu avances d'un pas. T'es engourdi, tu ne supportes plus ton poids, tu vacilles et tombes à genoux sur le sol. Et là, les vannes s'ouvrent et explosent. Tu contrôles plus rien, ton poing rencontre le sol alors que, d'une voix rauque, tu te mets à hurler. JE SUIS DESOLE !!!! Ton cri reste un instant suspendu en l'air, tu ne lèves pas les yeux. Tu ne sais pas s'il reviendra, mais tout ça n'a plus d'importance. Tu es tout seul, seul face à une triste réalité : il ne m'aime plus ! Et tu pleures, tu pleures...

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Saez O. Jazz-King

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MessageSujet: Re: « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr)   « You're gonna miss me so bad when i'm gone. (zéphyr) EmptyMer 21 Mai - 14:46

all of me, loves all of you.
saez & zéphyr.


Complètement abattu par ses mots et par son geste, tu ne réagis pas. Tu ne l'as jamais vu ainsi et cela t'effraie. Zephyr ne doit pas devenir comme ça. Et pourtant, t'as l'impression qu'il lui est tellement facile d'agir en vrai connard que c'en est presque inné chez lui. Mais tu ne veux pas te faire à cette idée. Tu essuies le coin de tes lèvres, te fichant bien de foutre du sang sur ta veste. Au pire, tu la jetteras à la poubelle, ce n'est pas comme si tu n'avais pas les moyens d'aller t'en acheter une autre. Tu ne veux pas le laisser partir tout de suite, pas sans lui avoir dit ce que tu penses réellement, ce que t'as toujours pensé de lui réellement. Enfin, presque tout. Hors de question de lui dire que tu le vois autrement que comme un frère. Votre relation est déjà assez détruite comme ça pour que tu en rajoutes une couche. Tu souffles et l'attrapes par le poignet avec violence, le plaquant contre le mur de la boîte, plongeant ton regard dans le sien bien que tu saches que les larmes te menacent de couler. Tu ne te montreras pas faible devant lui. Il ne verra que cette image de toi, seulement celle-là. Ton demi-frère est devenu une pourriture et pourtant, malgré ce que disent tes mots, tu ne le détestes pas. Non. Tu ne peux pas. T'aimerais pourtant, mais malgré ses paroles, ses regards et ses actions, Zephyr reste Zephyr. Tu ne peux pas le haïr. Non, c'est impossible. Tu cries, te fichant bien de ce que peuvent comprendre les gens en t'entendant. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, tu t'en fiches complètement. Finalement, tu lui fais comprendre que tu vas partir de l'appartement. Il est hors de question que tu restes avec lui, avec … la chose qu'il est devenu. Et puis, il sera gagnant, comme ça. Il pourra se taper qui il veut, quand il veut, où il veut. Il n'y aura plus de Saez dans les parages pour péter des câbles ou pour faire des remarques désobligeantes. Dans le fond, peut-être est-ce mieux pour toi aussi. Tu pourras peut-être avancer et te trouver quelqu'un d'autre si tu ne croises plus ton frère en rentrant chez toi ? Non. T'es sûr que tu vas finir par péter un câble, mais Zephyr t'as bien fait comprendre qu'il te détestait, alors à quoi bon rester ? Cela ne sert à rien. Tu lui tournes alors le dos et commence à marcher, les mains dans les poches. Tu ne te retourneras pas. T'es persuadé qu'il va retourner dans cette fichue boîte de nuit pour se trouver quelqu'un avec qui « combler son manque ». Alors, tu t'éloignes, la tête baissée et les dents serrées. Tu ne pleureras pas. Pas maintenant. Pas devant tous ces gens. Tu inspires longuement et te tiens droit, n'entendant même pas les murmures de ton demi-frère qui t'appelle. « JE SUIS DESOLE !!!! » Tu te crispes en l'entendant et t'arrêtes, les poings serrés, bien que ta main droite te fasse souffrir. Tu prends le risque de te retourner et ton cœur se serre. T'es faible, Saez. Parce que maintenant que tu l'as vu à genoux au sol en train de pleurer, tu ne peux plus faire comme si de rien était. Peut-être qu'il a dit et fait tout cela à cause de l'alcool ? Non. T'es sûr que dans le fond, il t'a dit tout ce qu'il voulait te dire depuis un bon moment. Tu soupires et te mords la lèvre avant de grimacer. Ah, oui. T'avais oublié ce foutu détail. Tu saignes encore un peu, mais dans le fond, la douleur physique n'est rien comparée à la douleur mentale que tu endures depuis des semaines. Tu t'approches doucement de lui, le fixant. Il n'y a plus que Zephyr. Tu ne remarques même plus les personnes autour de vous, celles qui rentrent et celles qui sortent, celles qui fument et celles qui s'embrassent. Tu te penches et l'attrapes par le bras, le relevant. « Allez, lève-toi, on dirait un ivrogne. » Dis-tu froidement, comme pour lui montrer que malgré ses légères excuses, tu ne lui as pas pardonné. De toute façon, croit-il vraiment que votre relation va redevenir comme avant après tout ça ? Non. Bien-sûr que non. Et cela t'effraie. Parce que si votre complicité meurt, il ne vous reste plus rien. Après tout, vous n'êtes rattachés l'un à l'autre que par un bout de papier. Tu passes une main sur ses hanches et le tiens fermement contre toi. « J'te ramène à l'appart. T'es pas en état d'y retourner. Tu baiseras demain. De toute façon, t'es pas à un jour près. Au pire, t'as ta main droite. » Tu grognes et commences à marcher. Votre appartement n'est pas très loin, cinq minutes environ. Tu fais attention à ce qu'il fait, comment il marche, parce que malgré le fait qu'il t'aie blessé, tu ne peux t'empêcher de prendre soin de lui. Peut-être pas en tant que grand-frère, mais en tant qu'homme qui l'aime. Oui. Tu l'aimes. Tellement que cela t'exaspères. Tu détestes ça. Les sentiments sont inutiles puisqu'ils finissent par se retourner contre nous. Comme ce soir. Parce que ses paroles tranchantes ne t'ont pas laissées intacte. « Et t'excuses pas si tu n'le penses pas. J'ai pas besoin de tes excuses. Plus maintenant. Pas après tout c'que tu m'as sorti. Alors fais un effort. Plus vite on arrivé, plus vite j'te laisse tranquille. » Tu souffles et le gardes contre toi. Son corps contre le tien te déstabilise, mais tu as bien trop peur qu'il tombe pour le lâcher. Et peut-être que dans le fond, t'as besoin de Zephyr. De le sentir contre toi, de voir qu'il te permet encore de le toucher, même si n'est qu'un geste fraternel à ses yeux.
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